The Hunter (By the Seaside Window) [Vidéoclip Officiel]

Un court métrage qui est un véritable tour de force, inspiré par des artistes tels que David Lynch, a été écrit et réalisé par mon collaborateur de longue date, le réalisateur français Jessie Nottola, après que je lui ai donné carte blanche pour faire ce qu’il voulait pour la vidéo. Cette chanson est vraiment importante pour moi, et elle est aussi essentielle sur l’album, mais ce que je voulais vraiment était de vivre la perplexité de perdre le contrôle sur mon travail narratif et explorer la liberté qui vient avec le pur abandon créatif.

« The Hunter (By the Seaside Window) » est née d’un jam de 30 minutes qui allait plus tard prendre la forme d’un voyage sonore de 15 minutes, noisy, à bout de souffle, sombre, torturé, spirituel, émotif et rédempteur. La chanson réfléchit sur la notion symbiotique de luttes intérieures nourrissant la maladie croissante de la relation entre les différentes entités que nous continuions à nourrir en nous-mêmes, comme une sorte de dépendance déphasée à la douleur et la résignation, mais aussi le désespoir et la miséricorde autant que le salut et la grâce.

Les paroles font partie d’une série de textes que j’ai écrits dans ma nouvelle maison au milieu des montagnes en Virginie après avoir achevé un exil de 2 ans dans la ville de Tanger. Les éléments symboliques sont nombreux mais reflètent fondamentalement la plus grande honnêteté de ma part concernant mes combats incessants contre la dépression et l’anxiété.

Le chasseur est la proie, autant que la proie est le chasseur, tous deux suivis par les ombres de leur propre désespoir et de leurs désillusions, tous deux essayant d’échapper à la réalité et de capturer des mirages. Vous pouvez sentir le conflit entre le refus et l’admission. Vous pouvez voir les traces de la vie après les échos de rêverie, des reflets compensés d’images similaires juxtaposant le désespoir affectif et la réticence à abandonner leurs propres créations trompeuses. Vous pouvez lentement découvrir de minuscules morceaux de l’agonie de la proie blessée, affligée par un chasseur renonçant à sa propre innocence miséricordieuse. La bataille fait rage à l’intérieur de soi, implorant ce que nous laissons si facilement derrière nous, saignant parfois de ce qui nous a été enlevé. Les souvenirs, comme le printemps, ne peuvent pas être ressuscités, et une volonté découragée rend un bord de mer rédempteur inaccessible.

Le chasseur est la lumière, la proie est l’obscurité tombant entre les mains d’une nouvelle aube. Vous ressentez la même chose, mais tout est différent d’une certaine façon. Vous vous levez. Vous entendez le son d’un coup de feu. Les fantômes qui ne cessaient de vous hanter attendent dehors que votre angoisse quotidienne commence. C’est difficile de respirer. La lutte contre vous-même est aussi brillante que l’aube. Vous inspirez, vous expirez… et juste comme ça, tout recommence. Le cycle ne se termine que lorsque nous décidons de lâcher prise, quoi que cela puisse signifier pour les croyances de quiconque… car nos sommes à la fois le chasseur et la proie” – Alex Henry Foster

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