[Pan M 360] ALEX HENRY FOSTER : IMPROVISER SUR WINDOWS IN THE SKY

PUBLIÉ INITIALEMENT DANS Pan M 360

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Alex Henry Foster s’est entretenu avec Pan M 360 pour l’enregistrement d’un concert enregistré à guichets fermés au Club Soda dans le cadre du Festival de jazz de Montréal, et dont l’album qui en témoigne sera lancé le 16 avril.

PAN M 360: L’album du concert Standing Under Bright live au Festival de jazz de Montréal sera disponible le 16 avril. Quels sont tes souvenirs de cet évènement?

ALEX HENRY FOSTER: Au début, je n’étais pas certain de vouloir faire de la scène avec ce projet puisque c’était très personnel puisque l’album parle de la mort de mon père. Je ne savais pas si j’étais en mesure de soutenir tout ça émotionnellement. C’est avec les encouragements de Laurent Saulnier, du Festival de jazz de Montréal, que j’ai changé d’idée. Je me rappelle que la base du concert était le ressenti. C’était juste de l’improvisation lorsque j’étais avec les musiciens sur la scène. Personne n’avait de partitions lors du concert, j’y allais avec ce que je ressentais lorsque c’était le temps de guider les musiciens. Être très bien entouré m’a permis de vivre le moment et de ne pas me soucier des détails techniques. Nous avons fait un concert de deux heures et quart et l’album dure environ une heure, pour te montrer à quel point nous avons fait de l’improvisation. Ce n’était pas lourd et j’ai vraiment laissé aller les choses.

PAN M 360: D’ailleurs, il y aura un film sur ce concert. À quoi peut-on s’attendre de ce long-métrage?

ALEX HENRY FOSTER: C’était censé être un soir et c’était terminé. Je n’avais pas l’intention de faire un film et de mettre le tout sur le marché. Je savais que le concert était filmé pour le festival, mais je ne savais pas qu’on avait tout ce contenu. Pour le film, je ne voulais pas intégrer beaucoup d’éléments pour que ça devienne un outil commercial. Ce n’est pas la nature du projet. Je veux que les gens regardent le concert et le vivent. On m’a demandé si je voulais des images en arrière-plan, mais je ne voulais pas puisque je ne trouvais pas ça pertinent de me voir avant le concert. En gros, je voulais que les gens vivent le concert au lieu d’avoir à le leur expliquer.

PAN M 360: Aurais-tu accepté de faire le film si tu avais su que tout était filmé pour en faire un?

ALEX HENRY FOSTER: Honnêtement, je crois que j’aurais dit non. Une chose est certaine, c’est que le concert aurait été complètement différent. Oui, les caméras étaient là, mais ça n’avait pas un impact sur le concert. Si j’avais su qu’on allait faire un film avec le concert, il n’y aurait pas eu autant d’improvisations puisque j’aurais eu peur de prendre des risques. Je crois que ça aurait été un échec.

PAN M 360: Pourquoi avoir choisi la Virginie comme lieu de vie?

ALEX HENRY FOSTER: Ça fait maintenant 3 ans que j’habite là, après avoir vécu à Tanger pendant 2 ans. Je suis tombé sur une maison que je trouvais vraiment incroyable. Je suis dans les montagnes et dans la forêt avec mes chiens et c’est magnifique. Après avoir quitté Tanger, j’avais besoin d’un endroit plus tranquille pour écrire et travailler. Je ne cherchais pas nécessairement en Virginie, mais une occasion s’est présentée.

PAN M 360: De quoi parlera ton prochain livre If Only the Voices In My Head Couldn’t Lie?

ALEX HENRY FOSTER: C’est un voyage personnel qui explique comment je me suis senti sur scène et comment j’ai vécu ma vie à Tanger pendant deux ans. Contrairement à mes deux autres livres sur Your Favorite Ennemies qui était plus des « storybooks », celui-là est beaucoup plus intime et il explique mes pensées. Il va plus avoir de liens entre le lecteur et moi.

MICHAEL GUITARD-DUBUC
15 avril 2021

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