L’image de la conceptualisation de ponts

Mon rendez-vous matinal avec Ben en fut un intéressant. Je n’étais pas véritablement dans la structure potentielle de la chanson – ou dans la chanson en soi dans ce cas. J’étais plutôt dans l’imagerie sous la conceptualisation de tous ces ponts alors que nous évoluons… Certains en ont un, certains en ont plusieurs, certains sont à entrée à sens unique, certains sont à sens unique à leur sortie, la plupart ont l’option de sécurité d’un retour éventuel en arrière, alors que d’autres ne mènent nulle part ou ont été laissés incomplets. Certains ont été créés suite à une décision hâtive, d’autres sont une œuvre de création d’une vie et jamais conçus pour être utilisés par soi-même, conçus pour l’usage ultérieur d’autrui. Il y a tant de formes de réalités. La meilleure façon de définir ces formes si nombreuses d’images, c’est d’être honnête à propos des miennes. Il y en a tant, les virulentes étant celles que personne d’autre ne peut voir, puisqu’elles sont construites en moi, dans mon cas perdues dans le labyrinthe émotionnel que j’ai créé dans mon coeur et mon âme à travers les années afin d’éviter d’adresser ce qui était trop difficile pour moi de confronter. Ces ponts sont devenus une part de mon sanctuaire sacré, où je vais à l’occasion pour déposer des fleurs et pleurer la sécurité illusoire créée par ma solitude auto-infligée…