Exister au sein d’une entité globale
Les dimanches sont les jours de réunions pour moi, Jeff et Miss Isabel. Notre aventure est maintenant un assemblage constiuté de nombreuses entreprises différentes, et la structure entière est devenue plutôt lourde à porter l’année dernière alors que je n’étais pas en mesure de prendre part à quoi que ce soit après mon opération. Heureusement, Jeff et Miss ont fait un travail incroyable, non seulement en prenant ma part mais en procédant également à une évaluation profonde de nos différents projets. Ce diagnostic fut aidant pour moi, me permettant de valider des éléments dont j’étais au courant depuis un moment mais que je n’avais pas eu la chance d’aborder. Quelqu’un se doit de prendre les décisions difficiles à un certain point, et bien que nous opérons en tant que trio équitable, ce quelqu’un, c’est moi. Étant une année à l’écart, j’ai vu que mon angle mort a toujours été l’affection que j’ai envers les gens, qui sont devenus des amis et que j’aime, alors ce n’est pas facile de faire la distinction entre ces émotions et devoir gérer nos entreprises efficacement. En d’autres mots, d’être un patron à l’occasion. Ces réunions du dimanche aident, apportent de la clarté, d’autant plus depuis que j’ai joint ma nouvelle famille de management, ce qui change complètement les règles du jeu, non seulement dans la façon dont j’opère mais également dans la façon dont je me vois moi-même. Lorsque vous avez été en mode « aidant » pour la majorité de votre vie d’adulte auprès de gens que vous aimez et qui sont profondément précieux pour vous, vous finissez par devenir un élément inexistant dans une entité qui se nourrit lentement de vous. Bien que j’en étais conscient, je n’étais pas prêt à faire les changements appropriés pour mettre fin à ce cycle d’abus collectifs normalisés. C’est la bienveillance de mon équipe de management qui a brisé ce cycle en moi, non pas par le biais d’une conversation ou d’une intervention, mais avec l’amour.