[Le Devoir] «Kimiyo», Alex Henry Foster

PUBLIÉ INITIALEMENT DANS Le Devoir

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Souvent, je ressortais l’un ou l’autre album du groupe Your Favorite Enemies. Qu’advenait-il de lui ? Surtout, comment se portait son chanteur et principal créateur, Alex Henry Foster, depuis sa crise cardiaque ? Le retrouver ces jours-ci, osons le mot, tient de la renaissance. Convalescence, correspondance avec un fan japonais, voyage initiatique, réflexion sur le sens d’un monde entouré d’eau et rempli de vie tant malmenée : la traversée a été longue et fondamentale. En résulte l’album Kimiyo, premier volet d’un projet qui se déploiera au cinéma, sur plusieurs disques. Foster et son complice retrouvé Ben Lemelin ont créé des paysages sonores, des ambiances, une véritable fresque. Les mélodies, infiniment douces, portées par la voix de la chanteuse Momoka Tobari, prennent peu à peu leur place dans l’embrouillamini, imposant calme et bien-être. L’expérience d’écoute, franchement bouleversante, nous sort de nos bulles et nous transporte aux rives de l’humanité. À nous de suivre le mouvement. On essaie ?

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Kimiyo
★★★★
Ambiances
Alex Henry Foster, Hopeful Tragedy Records

Sylvain Cormier
26 avril 2024