[Le Soleil] critique de “Standing Under Bright Lights »

PUBLIÉ INITIALEMENT DANS Le Soleil

Standing Under Bright Lights
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Indie-rock
Alex Henry Foster

Entrer dans l’album capté en concert “Standing Under Bright Lights” d’Alex Henry Foster, c’est s’offrir une expérience envoûtante. Le fait que cette communion partagée dans les salles nous soit interdite depuis un an pèse un peu dans la balance, mais ça tient à beaucoup plus que ça! Enregistrée en 2019 dans un Club Soda bondé, la rencontre entre Foster et son public résonne fort. L’auteur-compositeur-interprète et ses complices y ont joué dans son intégralité le très personnel album “Windows in the Sky”, créé alors qu’il vivait le douloureux deuil de son père. Même dans nos écouteurs, sans emballage visuel soigné de la proposition scénique, le côté vibrant, voire poignant de l’évènement, transparaît. Dans ces chansons qui se donnent le temps de se déployer, dans ces boucles qui reviennent comme des mantras, dans cette voix complètement investie — dans son intensité comme dans sa fragilité —une évidence saute aux oreilles: les absents ont eu tort. Encore.

GENEVIÈVE BOUCHARD
17 avril 2020