“Repos”... comme dans se ressourcer pour plus
Puisque le dimanche est jour de repos, c’est une des journées les plus chargées pour Jeff, Miss Isabel, Ben, et moi. Jeff enregistre sa vidéo hebdomadaire exclusive pour le Club, avec Ben qui en opère la technique – je vous recommande fortement de rejoindre le Club, puisque Jeff est hautement dévoué à amener les membres dans notre univers créatif et intime. Pendant ce temps, Miss Isabel et moi, ainsi que Moose, préparons les commandes que nous avons reçues sur la boutique en ligne au courant de la semaine. Le jour de repos débute à 9h tapantes, afin que nous puissions partager un brunch ensemble un peu plus tard avant de retourner en studio pour quelques heures…
Je sais que ça peut sembler fou que nous fassions cela comme nous sommes si impliqués dans la préparation de la création de mon album à venir, mais j’aime bien cette mouvance, en quelque sorte. Il y a une ambiance si conviviale alors que nous nous engageons face à tous les aspects de ce voyage. Ça n’a jamais été un fardeau pour aucun d’entre nous, puisque c’est le reflet de notre connexion avec les gens, ce qui, en soi, est le véritable noyau qui maintient le tout ensemble ; la communion. C’est pourquoi je suis toujours en quête de meilleures – pour ne pas dire différentes – façons de cultiver et de faire croître ces relations. Elles sont significatives de toutes les façons possibles, tout comme elles sont profondément importantes pour moi. Je ne changerais jamais ça. C’est sacré. C’est personnel.
Ceci étant dit, l’équilibre, ou devrais-je dire l’absence d’équilibre, entre tout ce dans quoi je joue une part active en tant qu’artiste, entrepreneur indépendant, et ma nature bienveillante envers les autres, est plutôt difficile parfois. Un défi, oui, qui en est un merveilleux malgré tout, tout particulièrement alors que je suis confronté à une réalité face à laquelle je n’ai pas beaucoup de contrôle. Mon champ créatif s’élargit, tout comme l’est le spectre de l’étendue florissante de ma musique. La famille fleurit au même rythme métamorphosant. C’est incroyable d’être témoin de la transformation organique et continuelle de ce fabuleux assemblage. En toute honnêteté, je n’y suis pas pour grand chose – Dieu merci, autrement tout le monde finirait par se ressembler (c’est une figure de style, bien entendu). Tout est attribuable au coeur et à l’âme qui sont transportés par les sons et les mots des chansons qui continuent de me dépasser… C’est extraordinaire.
Comme ce matin par exemple, parmi toutes les lettres et les cartes que j’ai écrites à tous ceux ayant commandé sur ma boutique en ligne, j’ai eu la bénédiction de correspondre avec un nouvel ami d’Israël qui fut introduit à ma musique par une personne d’Iran qui le suit sur Instagram. N’est-ce pas le témoignage le plus radieux du fait qu’une communauté ayant l’amour, l’accueil et la compassion comme valeurs centrales transcende toutes les politiques des nations, qu’une connexion humaine sincère avec l’autre, qu’importent les atrocités géopolitiques auxquelles sa nation peut être attribuée, créée un espoir émancipateur qui va au-delà de nos peurs de la différence et notre dégoût des actions horrifiantes posées par les dirigeants d’un pays ? C’est ce dont je me rappelle lorsque je suis troublé ou enragé par quelconque actualité mondiale que je consomme. J’ai appris davantage à propos de l’empathie en échangeant avec des gens aux quatre coins de la planète qu’à quelconque sermon d’église auquel j’aurai assisté…
Ceci étant dit, l’équilibre, ou devrais-je dire l’absence d’équilibre, entre tout ce dans quoi je joue une part active en tant qu’artiste, entrepreneur indépendant, et ma nature bienveillante envers les autres, est plutôt difficile parfois. Un défi, oui, qui en est un merveilleux malgré tout, tout particulièrement alors que je suis confronté à une réalité face à laquelle je n’ai pas beaucoup de contrôle. Mon champ créatif s’élargit, tout comme l’est le spectre de l’étendue florissante de ma musique. La famille fleurit au même rythme métamorphosant. C’est incroyable d’être témoin de la transformation organique et continuelle de ce fabuleux assemblage. En toute honnêteté, je n’y suis pas pour grand chose – Dieu merci, autrement tout le monde finirait par se ressembler (c’est une figure de style, bien entendu). Tout est attribuable au coeur et à l’âme qui sont transportés par les sons et les mots des chansons qui continuent de me dépasser… C’est extraordinaire.
Comme ce matin par exemple, parmi toutes les lettres et les cartes que j’ai écrites à tous ceux ayant commandé sur ma boutique en ligne, j’ai eu la bénédiction de correspondre avec un nouvel ami d’Israël qui fut introduit à ma musique par une personne d’Iran qui le suit sur Instagram. N’est-ce pas le témoignage le plus radieux du fait qu’une communauté ayant l’amour, l’accueil et la compassion comme valeurs centrales transcende toutes les politiques des nations, qu’une connexion humaine sincère avec l’autre, qu’importent les atrocités géopolitiques auxquelles sa nation peut être attribuée, créée un espoir émancipateur qui va au-delà de nos peurs de la différence et notre dégoût des actions horrifiantes posées par les dirigeants d’un pays ? C’est ce dont je me rappelle lorsque je suis troublé ou enragé par quelconque actualité mondiale que je consomme. J’ai appris davantage à propos de l’empathie en échangeant avec des gens aux quatre coins de la planète qu’à quelconque sermon d’église auquel j’aurai assisté…
C’est pourquoi c’est continuellement confrontant pour moi de gérer mon horaire toujours de plus en plus occupé. Ce n’est pas véritablement une question de charge de travail, mais de temps – ou l’absence de celui-ci – qui semble me bloquer la voie, une frustration qui est exacerbée par mon énergie limitée en général et par mes contraintes cognitives actuelles en particulier. Ainsi, je me dois d’être plus créatif face à la manière avec laquelle j’approche chaque aspect de ma journée, tout en essayant d’éviter l’installation d’une routine paralysante qui serait définie par les limitations des balises structurelles de mon quotidien. C’est le défi… Bien que je sois hautement discipliné face à mes responsabilités, je dois tout de même évoluer dans une mouvance malléable et flexible qu’importe quoi. Je sais très bien que liberté et les obligations ne sont pas tout à fait complémentaires en soi, qu’il s’agit plutôt d’essayer d’adopter le cycle du soleil et de la lune sans avoir à se soumettre à la répétitivité de leurs courants de marée ; le caractère inévitable de la nature pourrait, à un moment donné, entrer en conflit avec n’importe lequel de mes vœux pieux à un certain moment. C’est pourquoi je dois naviguer à travers les éléments souvent perplexes de ma réalité avec une vision claire, d’être plus efficace sans compromettre la raison affective pour laquelle je le fais dès le départ : Vous et moi.