
Édition N°40
Mes Résultats de tests de santé : Pas très bons…
Hier a été une journée assez émotive pour moi, probablement pour de nombreuses raisons : une longue journée de voyage, le décalage horaire assez marqué après mon retour dans le fuseau horaire de l’Est américain après avoir vécu à Tanger pendant 16 semaines, et enfin la réception de mes résultats d’hôpital, qui n’étaient pas bons, pas bons du tout. J’aurais pu écrire mauvais, très mauvais, mais bien que je sois cynique, je reste malgré tout optimiste… Donc ça ne pouvait pas vraiment servir les deux à la fois, je suppose 😉
J’étais à l’aéroport de Dulles, à Washington, lorsque la mauvaise nouvelle m’est parvenue. J’étais assis dans le lounge Turkish Airlines, en attendant mon vol de correspondance pour Roanoke, en Virginie, et lorsque j’ai eu une compréhension plus claire de ce qui se passait réellement avec ma santé, j’ai eu envie de prendre un vol pour Istanbul immédiatement, juste pour quelques jours, histoire de tout assimiler (même si je savais que ça ne changerait rien). Mais j’ai l’impression que devoir affronter une mauvaise nouvelle devient ne serait-ce qu’un peu plus facile quand on se trouve dans un cadre inspirant… Un peu comme : « Hey Alex, désolé, tu es en train de mourir, mais regarde la mosquée Sainte-Sophie, c’est pas majestueux, non ? » Ce genre d’ambiance… Ça ajoute une certaine prestance, un brin de panache au côté dramatique de l’histoire, non ?!
Après être revenu à la raison (grâce au prix d’un billet de dernière minute pour un pays du Moyen-Orient… Je suis peut-être en très mauvais état physiquement, mais je ne suis pas fou… pas encore !). j’ai fini par réaliser que, puisque je m’attendais au pire, ces mauvais résultats pouvaient presque s’apparenter à une bonne nouvelle, en fin de compte… Je sais, je sais, c’est un cas classique de déni total. Mais en ce qui me concerne, je dirais plutôt qu’il s’agit d’abord et avant tout de compartimentation. Et si je ne vais pas prétendre être dans une illumination spirituelle du type « accepter en lâchant prise », je peux au moins affirmer que je ne suis pas dans un fatalisme ou quoi que ce soit du genre. Ce n’est pas mon style. Je suis simplement trop pragmatique pour m’apitoyer sur mon sort. Les choses sont ce qu’elles sont, et je ne peux pas y changer grand-chose de toute façon… À part vivre pleinement.
J’étais à l’aéroport de Dulles, à Washington, lorsque la mauvaise nouvelle m’est parvenue. J’étais assis dans le lounge Turkish Airlines, en attendant mon vol de correspondance pour Roanoke, en Virginie, et lorsque j’ai eu une compréhension plus claire de ce qui se passait réellement avec ma santé, j’ai eu envie de prendre un vol pour Istanbul immédiatement, juste pour quelques jours, histoire de tout assimiler (même si je savais que ça ne changerait rien). Mais j’ai l’impression que devoir affronter une mauvaise nouvelle devient ne serait-ce qu’un peu plus facile quand on se trouve dans un cadre inspirant… Un peu comme : « Hey Alex, désolé, tu es en train de mourir, mais regarde la mosquée Sainte-Sophie, c’est pas majestueux, non ? » Ce genre d’ambiance… Ça ajoute une certaine prestance, un brin de panache au côté dramatique de l’histoire, non ?!
Après être revenu à la raison (grâce au prix d’un billet de dernière minute pour un pays du Moyen-Orient… Je suis peut-être en très mauvais état physiquement, mais je ne suis pas fou… pas encore !). j’ai fini par réaliser que, puisque je m’attendais au pire, ces mauvais résultats pouvaient presque s’apparenter à une bonne nouvelle, en fin de compte… Je sais, je sais, c’est un cas classique de déni total. Mais en ce qui me concerne, je dirais plutôt qu’il s’agit d’abord et avant tout de compartimentation. Et si je ne vais pas prétendre être dans une illumination spirituelle du type « accepter en lâchant prise », je peux au moins affirmer que je ne suis pas dans un fatalisme ou quoi que ce soit du genre. Ce n’est pas mon style. Je suis simplement trop pragmatique pour m’apitoyer sur mon sort. Les choses sont ce qu’elles sont, et je ne peux pas y changer grand-chose de toute façon… À part vivre pleinement.

Ceci étant dit, je ne veux en aucun cas vous laisser inquiets et, même si je ne sais pas vraiment comment expliquer ou résumer toute l’ampleur de ce qui se passe actuellement avec ma santé (du moins sans risquer de me perdre dans une multitude de termes médicaux dont la compréhension et les implications réelles qui en découlent, qui m’échappent encore totalement au moment où j’écris ces lignes d’ailleurs), il était essentiel pour moi d’honorer l’affection et la bienveillance que vous avez toujours si vivement démontrées à mon égard. C’est pourquoi j’essaie de mettre des mots sur la situation et de vous donner une explication aussi fidèle que possible à celle qui m’a été communiquée par mes spécialistes.
Pour commencer, les médecins ont constaté que mon aorte se dilate à un rythme inquiétant, tandis que mon artère pulmonaire se rétrécit avec le même degré de préoccupation.
Ils ont également remarqué que la greffe de la valve pulmonaire (que j’ai reçue d’un donneur) se détériore à une vitesse alarmante, bien plus rapidement que prévu. C’est une situation très préoccupante, car si elle ne se stabilise pas « naturellement », elle pourrait nécessiter des interventions chirurgicales supplémentaires et invasives.
De plus, en se basant sur les épisodes de vertiges intenses que j’ai éprouvés à Tanger, qui semblaient être causés par de violentes palpitations survenant sans raison apparente, ils ont observé l’apparition de battements cardiaques irréguliers. Il s’agirait d’une forme d’arythmie post-opératoire, une situation qui pourrait entraîner un arrêt cardiaque fatal si elle n’est pas correctement prise en charge. Je vais donc devoir passer des tests plus poussés avec une autre équipe de spécialistes afin de comprendre précisément ce qui se passe et quel traitement pourrait être nécessaire une fois le bon diagnostic posé. J’ai ri intérieurement en entendant cet aspect des résultats, en me rappelant tous les spécialistes qui m’avaient dit : « Tu verras, Alex, tu te rendras compte que tu ne t’es jamais senti aussi bien de ta vie après ton opération. Tu vas courir un marathon ! » Eh bien, en ce moment, j’ai plutôt l’impression que je suis en train de courir après le temps plus qu’autre chose… (C’est un bon jeu de mots, non ? Courir un marathon, courir après le temps… non ?!)
Pour commencer, les médecins ont constaté que mon aorte se dilate à un rythme inquiétant, tandis que mon artère pulmonaire se rétrécit avec le même degré de préoccupation.
Ils ont également remarqué que la greffe de la valve pulmonaire (que j’ai reçue d’un donneur) se détériore à une vitesse alarmante, bien plus rapidement que prévu. C’est une situation très préoccupante, car si elle ne se stabilise pas « naturellement », elle pourrait nécessiter des interventions chirurgicales supplémentaires et invasives.
De plus, en se basant sur les épisodes de vertiges intenses que j’ai éprouvés à Tanger, qui semblaient être causés par de violentes palpitations survenant sans raison apparente, ils ont observé l’apparition de battements cardiaques irréguliers. Il s’agirait d’une forme d’arythmie post-opératoire, une situation qui pourrait entraîner un arrêt cardiaque fatal si elle n’est pas correctement prise en charge. Je vais donc devoir passer des tests plus poussés avec une autre équipe de spécialistes afin de comprendre précisément ce qui se passe et quel traitement pourrait être nécessaire une fois le bon diagnostic posé. J’ai ri intérieurement en entendant cet aspect des résultats, en me rappelant tous les spécialistes qui m’avaient dit : « Tu verras, Alex, tu te rendras compte que tu ne t’es jamais senti aussi bien de ta vie après ton opération. Tu vas courir un marathon ! » Eh bien, en ce moment, j’ai plutôt l’impression que je suis en train de courir après le temps plus qu’autre chose… (C’est un bon jeu de mots, non ? Courir un marathon, courir après le temps… non ?!)

« Et la bonne nouvelle ? » vous demandez-vous peut-être… Eh bien, les maux de tête intenses, les douleurs cervicales et les sifflements aigus que j’ai ressentis ne sont pas le signe que je suis en train de mourir à petit feu, ni même un problème d’acouphène, mais simplement le résultat direct d’une infection de l’oreille qui a mis plus de temps que prévu à guérir, mon corps étant déjà occupé à se battre sur plusieurs fronts. Ça devrait finir par se résorber tout seul. Génial, personne ne peut mourir d’une infection de l’oreille ! Enfin… je ne crois pas ? J’avoue que j’étais persuadé que mon cerveau était en train de fondre ou quelque chose dans le genre. Mais non, ce n’est pas le cas… Magnifique ! Et pour une fois, je ne peux même pas accuser mon nouveau sens de l’humour étrange et un brin macabre… Non, ça, c’est juste moi ! Voilà, avoir une vilaine infection de l’oreille, c’est un « point » dans la colonne des bonnes nouvelles !
Un autre aspect positif de mes tests, c’est que j’ai obtenu l’autorisation de recommencer à faire de l’exercice, avec une intensité légère, sur un tapis de course… Je sais, les mots « légère » et « intensité » ensemble ne font pas vraiment de sens pour moi non plus, mais bon, je ne suis pas médecin, et vous non plus, n’est-ce pas ? C’est cool quand même. En plus, j’ai eu le feu vert pour travailler mon tonus musculaire… en soulevant un maximum de 2 à 5 livres. « Même mon iPad pèse plus que ça, doc ! » est ce que j’ai pensé. « Oh wow ! Un entraînement avec des haltères de 2 livres… Super nouvelle ! » est ce que j’ai dit.
Je m’imaginais déjà aux prochains Jeux Olympiques d’été, sur le terrain, porté par la frénésie de la foule en délire. Fermez les yeux, vous l’entendrez aussi. Savourez l’ampleur du moment… La foule est en extase. Des gens pleurent. D’autres s’évanouissent (sans craindre d’y laisser leur vie, eux). Puis, soudain, la voix du commentateur résonne dans les haut-parleurs… La clameur devient assourdissante. On perçoit à peine l’annonce officielle : « Et maintenant, après avoir établi un nouveau record du monde, le médaillé d’or en haltérophilie catégorie 2 livres est, représentant le Canada… ALEX ! HENRY ! FOSTER !!! » Oh, mon Dieu… Mesdames et messieurs, nous venons d’assister à un moment historique. Quel exploit improbable ! Encore une fois, l’Histoire s’écrit sous nos yeux aujourd’hui, mes amis, et comme pour tout grand événement, nous nous souviendrons tous exactement où nous étions quand cela s’est produit !
Les gens dans la foule sautent, s’embrassent. On met fin à des guerres. Une justice économique équitable est instaurée pour tous grâce à cet accomplissement phénoménal. Oh, je pleure maintenant… Non. Je ne pleure pas. Vous pouvez ouvrir les yeux, la magie est finie. En réalité, il s’agit juste de soulever entre 2 et 5 livres pour commencer. Pour commencer !!! Peut-être que je finirai par atteindre les 10 livres… un rêve devenu réalité ! Et je peux entendre la foule une fois de plus… ! Ok ok, je ne retourne pas dans cette lubie.
Plus sérieusement, bien que ce ne soit vraiment que 2 à 5 livres, j’étais vraiment heureux de ça, parce que l’exercice a toujours fait partie de mon mode de vie avant ma maladie, et c’est un « cadeau » que je peux célébrer grâce aux 10 000 pas que j’ai intégrés à ma routine il y a environ un an. Un engagement quotidien s’est mis en place autour de cela, et c’est finalement devenu une bénédiction exceptionnelle, dans laquelle je n’aurais pu m’investir qu’avec l’aide de Jeff, Miss Isabel, Ben, Sef, Stephanie, et ma responsable Jennie, qui m’ont accompagné dans cette aventure de récupération. Un soutien si vibrant qu’il a donné naissance à notre groupe de marche, les « Chevaliers des Pas Perdus ». Et, comme tu me connais, il fallait que ça devienne quelque chose de créatif, communautaire, et sérieusement engageant. Il y a un ensemble de règles à suivre et des conséquences pour ceux qui ne font pas leurs 10 000 pas quotidiens. C’est drôle et authentique, mais ça, c’est pour une autre entrée de journal ou une publication, je suppose !
De plus, je peux aussi revenir à mon poids habituel. Le danger que mon corps ne soit pas assez fort pour supporter tous les effets secondaires des médicaments semble maintenant modéré… ce qui est agréable, car mes vêtements préférés d’avant l’opération me manquent ! Mes fidèles et réconfortants amis : les jujubes, les bonbons et les chips, ne doivent pas être trop contents de cette situation… « Vous allez me manquer aussi, les gars, je garderai dans mon coeur ces 2 années passées ensemble et toutes ces calories délicieusement mauvaises que vous m’avez offertes si fidèlement. Passons une dernière soirée ensemble, allons un peu trop loin pour le plaisir des souvenirs avant de dire au revoir. Et je vous promets, peu importe ce que je vivrai avec mes nouveaux complices : Brocoli, Chou-fleur et Chou, je n’oublierai jamais l’incroyable voyage sucré-salé qu’on a partagé ensemble. » Voyons comment la séparation se passe… Et quand mes vêtements me feront à nouveau ! Voilà un 3e point pour la colonne des bonnes nouvelles (même si éviter les gommes ne semble pas vraiment être une bonne nouvelle, hein !)
Un autre aspect positif de mes tests, c’est que j’ai obtenu l’autorisation de recommencer à faire de l’exercice, avec une intensité légère, sur un tapis de course… Je sais, les mots « légère » et « intensité » ensemble ne font pas vraiment de sens pour moi non plus, mais bon, je ne suis pas médecin, et vous non plus, n’est-ce pas ? C’est cool quand même. En plus, j’ai eu le feu vert pour travailler mon tonus musculaire… en soulevant un maximum de 2 à 5 livres. « Même mon iPad pèse plus que ça, doc ! » est ce que j’ai pensé. « Oh wow ! Un entraînement avec des haltères de 2 livres… Super nouvelle ! » est ce que j’ai dit.
Je m’imaginais déjà aux prochains Jeux Olympiques d’été, sur le terrain, porté par la frénésie de la foule en délire. Fermez les yeux, vous l’entendrez aussi. Savourez l’ampleur du moment… La foule est en extase. Des gens pleurent. D’autres s’évanouissent (sans craindre d’y laisser leur vie, eux). Puis, soudain, la voix du commentateur résonne dans les haut-parleurs… La clameur devient assourdissante. On perçoit à peine l’annonce officielle : « Et maintenant, après avoir établi un nouveau record du monde, le médaillé d’or en haltérophilie catégorie 2 livres est, représentant le Canada… ALEX ! HENRY ! FOSTER !!! » Oh, mon Dieu… Mesdames et messieurs, nous venons d’assister à un moment historique. Quel exploit improbable ! Encore une fois, l’Histoire s’écrit sous nos yeux aujourd’hui, mes amis, et comme pour tout grand événement, nous nous souviendrons tous exactement où nous étions quand cela s’est produit !
Les gens dans la foule sautent, s’embrassent. On met fin à des guerres. Une justice économique équitable est instaurée pour tous grâce à cet accomplissement phénoménal. Oh, je pleure maintenant… Non. Je ne pleure pas. Vous pouvez ouvrir les yeux, la magie est finie. En réalité, il s’agit juste de soulever entre 2 et 5 livres pour commencer. Pour commencer !!! Peut-être que je finirai par atteindre les 10 livres… un rêve devenu réalité ! Et je peux entendre la foule une fois de plus… ! Ok ok, je ne retourne pas dans cette lubie.
Plus sérieusement, bien que ce ne soit vraiment que 2 à 5 livres, j’étais vraiment heureux de ça, parce que l’exercice a toujours fait partie de mon mode de vie avant ma maladie, et c’est un « cadeau » que je peux célébrer grâce aux 10 000 pas que j’ai intégrés à ma routine il y a environ un an. Un engagement quotidien s’est mis en place autour de cela, et c’est finalement devenu une bénédiction exceptionnelle, dans laquelle je n’aurais pu m’investir qu’avec l’aide de Jeff, Miss Isabel, Ben, Sef, Stephanie, et ma responsable Jennie, qui m’ont accompagné dans cette aventure de récupération. Un soutien si vibrant qu’il a donné naissance à notre groupe de marche, les « Chevaliers des Pas Perdus ». Et, comme tu me connais, il fallait que ça devienne quelque chose de créatif, communautaire, et sérieusement engageant. Il y a un ensemble de règles à suivre et des conséquences pour ceux qui ne font pas leurs 10 000 pas quotidiens. C’est drôle et authentique, mais ça, c’est pour une autre entrée de journal ou une publication, je suppose !
De plus, je peux aussi revenir à mon poids habituel. Le danger que mon corps ne soit pas assez fort pour supporter tous les effets secondaires des médicaments semble maintenant modéré… ce qui est agréable, car mes vêtements préférés d’avant l’opération me manquent ! Mes fidèles et réconfortants amis : les jujubes, les bonbons et les chips, ne doivent pas être trop contents de cette situation… « Vous allez me manquer aussi, les gars, je garderai dans mon coeur ces 2 années passées ensemble et toutes ces calories délicieusement mauvaises que vous m’avez offertes si fidèlement. Passons une dernière soirée ensemble, allons un peu trop loin pour le plaisir des souvenirs avant de dire au revoir. Et je vous promets, peu importe ce que je vivrai avec mes nouveaux complices : Brocoli, Chou-fleur et Chou, je n’oublierai jamais l’incroyable voyage sucré-salé qu’on a partagé ensemble. » Voyons comment la séparation se passe… Et quand mes vêtements me feront à nouveau ! Voilà un 3e point pour la colonne des bonnes nouvelles (même si éviter les gommes ne semble pas vraiment être une bonne nouvelle, hein !)

Je pense que ça résume la plupart des résultats que j’ai reçus. Je suis toujours en attente des résultats de mes tests sanguins pour déterminer si mon épuisement est causé par de l’anémie, des problèmes de thyroïde, une mononucléose, ou rien de tout ça. « Voici encore plus de pilules pour toi, Alex » est une conclusion potentielle… Il y a toujours plus de pilules impliquées à un moment donné ou un autre.
Je suis content de ne pas avoir besoin de changer de médication pour l’instant. Il m’a fallu une année entière pour finalement trouver le bon dosage, alors je n’ai vraiment pas envie d’arpenter ce chemin à nouveau. Il y a une raison pour laquelle les entreprises pharmaceutiques offrent de l’argent pour que des gens viennent tester leurs nouveaux produits. Pas besoin que je le fasse gratuitement, je brille déjà dans le noir de toute façon. Je passe mon tour… Du moins jusqu’à ce que je passe d’autres tests à mon retour à Montréal. Cette conclusion m’aidera à décider de la démarche à suivre après ça…
Et l’aperçu global :
3 points dans la catégorie des mauvaises nouvelles, département “qui pourraient me coûter la vie” contre 3 points pour des bonnes nouvelles de type “cosmétiques pas trop importantes”. Ah, et les véritables, horribles conséquences liées à la perte de mon ami jujube. Donc, c’est à égalité. Ce n’est pas la fin du monde, je peux même entendre Jeff essayer d’expliquer qu’un match nul est un bon score — pour les fans de football. Mais sérieusement, comment un match nul peut être une victoire, je ne suis pas certain… Encore une fois, je ne suis pas vraiment fan de football, donc… Je vais dire que c’est « bon » !
Ceci dit, comme je l’ai partagé dans mon précédent journal, bien que je sois indéniablement lucide et clairement conscient de ma situation, je reste néanmoins très positif et extrêmement enthousiaste à l’idée de cette seconde chance que la vie m’accorde. En fait, ce qui me fait vraiment mal, c’est de savoir que mes amis et mes proches sont extrêmement inquiets pour moi. Je déteste ça. Mais comme je leur dis, la vie est un cadeau et la mienne vient avec l’incroyable privilège de pouvoir être en communion avec d’innombrables personnes fabuleuses du monde entier. On peut vraiment parler de bénédiction !
Pourquoi serais-je dépité, mal à l’aise ou anxieux ? Mon existence est déjà bien au-delà de tout ce que j’aurais imaginé, d’une grandeur profondément significative. Je sais que ça peut sembler prétentieux, mais j’ai la grande bénédiction de savoir que j’ai vécu une vie totalement singulière, et c’est celle que j’ai choisie de vivre. Comment pourrais-je être amer ou même rempli de regrets ? Ce n’est même pas fini, et je compte me battre pour chaque centimètre de lumière que je peux arracher des mains de la mort elle-même… Je ne me suis jamais senti aussi vivant qu’en ce moment.
Je suis content de ne pas avoir besoin de changer de médication pour l’instant. Il m’a fallu une année entière pour finalement trouver le bon dosage, alors je n’ai vraiment pas envie d’arpenter ce chemin à nouveau. Il y a une raison pour laquelle les entreprises pharmaceutiques offrent de l’argent pour que des gens viennent tester leurs nouveaux produits. Pas besoin que je le fasse gratuitement, je brille déjà dans le noir de toute façon. Je passe mon tour… Du moins jusqu’à ce que je passe d’autres tests à mon retour à Montréal. Cette conclusion m’aidera à décider de la démarche à suivre après ça…
Et l’aperçu global :
3 points dans la catégorie des mauvaises nouvelles, département “qui pourraient me coûter la vie” contre 3 points pour des bonnes nouvelles de type “cosmétiques pas trop importantes”. Ah, et les véritables, horribles conséquences liées à la perte de mon ami jujube. Donc, c’est à égalité. Ce n’est pas la fin du monde, je peux même entendre Jeff essayer d’expliquer qu’un match nul est un bon score — pour les fans de football. Mais sérieusement, comment un match nul peut être une victoire, je ne suis pas certain… Encore une fois, je ne suis pas vraiment fan de football, donc… Je vais dire que c’est « bon » !
Ceci dit, comme je l’ai partagé dans mon précédent journal, bien que je sois indéniablement lucide et clairement conscient de ma situation, je reste néanmoins très positif et extrêmement enthousiaste à l’idée de cette seconde chance que la vie m’accorde. En fait, ce qui me fait vraiment mal, c’est de savoir que mes amis et mes proches sont extrêmement inquiets pour moi. Je déteste ça. Mais comme je leur dis, la vie est un cadeau et la mienne vient avec l’incroyable privilège de pouvoir être en communion avec d’innombrables personnes fabuleuses du monde entier. On peut vraiment parler de bénédiction !
Pourquoi serais-je dépité, mal à l’aise ou anxieux ? Mon existence est déjà bien au-delà de tout ce que j’aurais imaginé, d’une grandeur profondément significative. Je sais que ça peut sembler prétentieux, mais j’ai la grande bénédiction de savoir que j’ai vécu une vie totalement singulière, et c’est celle que j’ai choisie de vivre. Comment pourrais-je être amer ou même rempli de regrets ? Ce n’est même pas fini, et je compte me battre pour chaque centimètre de lumière que je peux arracher des mains de la mort elle-même… Je ne me suis jamais senti aussi vivant qu’en ce moment.

C’est pourquoi je peux dire que je n’aurais pas pu souhaiter mieux. Je sais que ça ressemble à un bilan final, mais ce n’est pas le cas. Disons que c’est le rapport du troisième trimestre ! Et je suis en paix. Bien sûr, j’aurais aimé des résultats différents parfois ; une seconde de plus pour éviter de prendre une mauvaise décision ou une dernière occasion de me réconcilier avec des personnes que j’aurais pu décevoir. Nous souhaiterions tous pouvoir revenir en arrière, mais je ne veux pas risquer de changer ce que je vis actuellement, ce que je suis aujourd’hui, et je ne cesserai pas de cultiver cette perspective lumineuse que j’ai la chance d’incarner et de partager avec vous chaque jour, ni de me perdre dans une quelconque obscurité fuyante et dépressive…
Le temps est maintenant… Ça a toujours été le cas. Pour moi et pour vous tous. Et cela n’a rien à voir avec la maladie ou la malchance. Il n’y a ni bien ni mal, seulement l’engagement à continuer et à profiter de la magnificence de ce que nous avons tendance à négliger, à la même mesure que nous laissons notre égo heurté s’effacer un peu plus avec chaque regret ou remords. Le meilleur antidote au désespoir ? Vivre ! Le meilleur remède à l’échec ? Être intentionnel !
Nous sommes tous un miracle en bonne et due forme, à notre propre manière. La vie est réelle, peu importe à quel point nous pouvons être désillusionnés ou à quel point nos cœurs sont brisés. La vie est réelle. Ce qui, encore une fois, mérite, à mes yeux, d’être célébré. C’est ainsi que j’ai choisi de voir les choses, peu importe ma situation personnelle. Et après des années à me sentir comme si je n’étais qu’en train d’exister tout en étant pleinement en bonne santé, je suis reconnaissant, même si je suis malade, d’être entièrement engagé dans le fait de « être ». Être dans le maintenant.
Merci encore, mes chers frères, sœurs, amis et être chers, pour vos messages suite à mon précédent journal. Vos préoccupations, même si je ne souhaite pas être une source supplémentaire de soucis dans vos vies, touchent toujours profondément mon cœur et mon âme. Je vais très bien. Je suis entre de bonnes mains médicales. Et mon cardiologue principal est rien de moins qu’un cadeau phénoménal.
En plus de ça, j’ai de merveilleux projets que j’ai hâte de vous présenter. D’autres fleurissent déjà dans mon esprit, et je suis vivement disposé à découvrir d’autres éléments qui m’attendent dans l’invisible. C’est le choix que je fais chaque jour, quelles que soient les circonstances.
Prenez soin de vous, mes précieux amis, et assurez-vous de faire ne serait-ce qu’une petite chose pour embrasser la vie aujourd’hui !
Avec amour,
Votre frère et ami
Alex
Le temps est maintenant… Ça a toujours été le cas. Pour moi et pour vous tous. Et cela n’a rien à voir avec la maladie ou la malchance. Il n’y a ni bien ni mal, seulement l’engagement à continuer et à profiter de la magnificence de ce que nous avons tendance à négliger, à la même mesure que nous laissons notre égo heurté s’effacer un peu plus avec chaque regret ou remords. Le meilleur antidote au désespoir ? Vivre ! Le meilleur remède à l’échec ? Être intentionnel !
Nous sommes tous un miracle en bonne et due forme, à notre propre manière. La vie est réelle, peu importe à quel point nous pouvons être désillusionnés ou à quel point nos cœurs sont brisés. La vie est réelle. Ce qui, encore une fois, mérite, à mes yeux, d’être célébré. C’est ainsi que j’ai choisi de voir les choses, peu importe ma situation personnelle. Et après des années à me sentir comme si je n’étais qu’en train d’exister tout en étant pleinement en bonne santé, je suis reconnaissant, même si je suis malade, d’être entièrement engagé dans le fait de « être ». Être dans le maintenant.
Merci encore, mes chers frères, sœurs, amis et être chers, pour vos messages suite à mon précédent journal. Vos préoccupations, même si je ne souhaite pas être une source supplémentaire de soucis dans vos vies, touchent toujours profondément mon cœur et mon âme. Je vais très bien. Je suis entre de bonnes mains médicales. Et mon cardiologue principal est rien de moins qu’un cadeau phénoménal.
En plus de ça, j’ai de merveilleux projets que j’ai hâte de vous présenter. D’autres fleurissent déjà dans mon esprit, et je suis vivement disposé à découvrir d’autres éléments qui m’attendent dans l’invisible. C’est le choix que je fais chaque jour, quelles que soient les circonstances.
Prenez soin de vous, mes précieux amis, et assurez-vous de faire ne serait-ce qu’une petite chose pour embrasser la vie aujourd’hui !
Avec amour,
Votre frère et ami
Alex

PS : Je vous écris (ironiquement) en sachant que tout le système de plomberie a explosé chez moi en Virginie, inondant et détruisant tout sur son passage. Je suppose que cette histoire sera aussi pour un autre journal ou une autre publication.
Je vous tiendrai au courant de la suite. Je suis simplement trop heureux à l’idée de retrouver mon chien Leonard. Il est un rappel vivant que ma vie est vraiment belle, peu importe ce qui se passe !!!
On dirait qu’il y a plein de choses dont je vais devoir écrire dans un avenir proche… ! LA VIE !!!
Je vous tiendrai au courant de la suite. Je suis simplement trop heureux à l’idée de retrouver mon chien Leonard. Il est un rappel vivant que ma vie est vraiment belle, peu importe ce qui se passe !!!
On dirait qu’il y a plein de choses dont je vais devoir écrire dans un avenir proche… ! LA VIE !!!
