Fatigué…mais très heureux !!!
La matinée a passé si rapidement ! C’est plutôt fou, c’est comme être dans l’oeil d’une tempête en permanence, tout va si vite, vite, vite autour de vous mais vous devez demeurer concentré et dans le moment peu importe à quel point vous pouvez vous sentir inconfortable ou qu’importe si selon vous un rythme plus lent serait préférable pour l’ensemble du processus créatif. S’il y a une chose que j’apprends alors que Mikko mène toute l’affaire, c’est que je connais peu, mis à part notre momentum de culture collective bien unique à nous, concernant l’écriture et la production. Ce n’est pas à propos de ce qui est meilleur ou non, c’est tout simplement différent, mais d’une manière très intéressante. Et bien que je sois encore déstabilisé, j’aime être dans une position où je n’ai pas le temps de me remettre en question ou de laisser les « doutes » obstruer la voie de ce que la chanson est véritablement. Et c’est le seul élément qui m’importait honnêtement… la chanson.
Mon niveau d’énergie est gérable jusqu’à maintenant mais je sais que je suis totalement propulsé par le haut tôt d’adrénaline que cela implique. Mon corps est quelque peu en réaction, car le sentiment est comme celui d’être assis sur une chaise toute la journée pour la majorité d’une année, pour soudainement débuter une compétition Ironman dans les Alpes ou quelque chose du genre. C’est brutal, ainsi je dois être vigilant. C’est un marathon, pas un sprint et Mikko s’assure que je ne fasse pas surchauffer toute la « machine ». Il a demandé à Jeff : « Si je demande à Alex s’il est fatigué, va-t-il me le dire ? Ou si je lui demande s’il doit reprendre son souffle un instant, me dira-t-il comment il se sent véritablement ? » Le rire spontané de Jeff fut une réponse suffisante pour que Mikko comprenne que non, je n’arrêterais pas et que non, je ne prendrais pas de pause, ce qui est partiellement basé sur mon profond enthousiasme à vivre chaque seconde et mon habitude de dire à mon corps de continuer de pousser la note peu importe son besoin de repos. Alors je dois recalibrer toute ma ligne directrice intérieure et accorder à mon corps de se reposer si seulement un peu… Ça peut sembler plus facile à écrire à ce propos qu’à le faire en tant que tel, mais du moins je le sais, alors la victoire est presque acquise, d’une certaine façon.